L’accès aux services sera-t-il mieux assuré par la construction routière?
On construit des routes pour faciliter le déplacement des gens. Cette construction est loin d’être le seul moyen. Les planificateurs doivent donc s’assurer qu’il n’existe pas d’autres options pour rendre les services plus accessibles aux utilisateurs.
Quelles routes contribueront le plus à rendre les services accessibles à la population?
Même si l’on a pu confirmer que l’amélioration du réseau routier est la meilleure option, il reste que la construction et l’entretien des routes coûtent cher. Il faut donc utiliser des critères de sélection et s’assurer de ne retenir que les plus viables.
Quel type de route est le mieux adapté aux besoins de la circulation anticipée?
Le coût d’une route augmente à mesure qu’on améliore la qualité de service qu’elle offre, c’est-à-dire, la possibilité de voyager plus économiquement et plus confortablement. Il faut éviter de trop investir, puisqu’on gaspille ainsi des fonds qu’on aurait pu autrement investir dans d’autres routes.
Quelles techniques privilégier pour la construction et l’entretien?
Les méthodes de construction conventionnelles sont très mécanisées afin d’économiser sur la main-d’œuvre. Elles exigent un apport considérable en capital et en devises étrangères, de plus en plus rares dans un grand nombre de pays. Il est donc souhaitable de faire appel aux techniques qui cherchent à maximiser la contribution de la main d’oeuvre locale et ainsi générer des emplois.
Comment s’assurer que ceux qui doivent gérer et entretenir le réseau disposent des connaissances et les fonds nécessaires?
Une fois le réseau en place, il faudra aussi des structures de gestion, de financement et d’exécution de l’entretien, puisque, sans elles, les routes se dégraderont rapidement sous l’action combinée du temps et de la circulation.